De l'arsenic naturel découvert sur le chantier du futur axe ferroviaire entre Mendrisio (TI) et Varèse, en Italie, a entraîné l'arrêt des travaux. La situation est critique pour ce projet qui concerne aussi la Suisse romande.
A la frontière italo-suisse, la découverte d’une source d’arsenic d’origine naturelle dans le sous-sol du chantier de construction futur axe ferroviaire qui doit relier d’ici fin 2014 Mendrisio (sud du Tessin) avec Varèse et Milan-Malpensa (Italie), vire au casse-tête. Le gel décrété des travaux pourrait coûter leur emploi à plusieurs dizaines de travailleurs italiens engagés sur ce chantier capital pour la Suisse méridionale et pour la Suisse romande.
Projet sérieusement menacé
Le tronçon contaminé, entre Stabio et Arcisate, met désormais en péril toute la réalisation du projet. Depuis la découverte du poison naturel dans le sol sur le versant lombard du tracé, la société italienne ICS - mandatée pour la réalisation des travaux - a gelé le chantier. Motif: elle refuse d’assumer les coûts d’assainissement du sol. Or, sans aide financière rapide et conséquente pour se débarrasser de la terre contaminée, il n'y a aucune chance de faire avancer les travaux qui devaient pourtant être terminés à la fin de l’an prochain et coïncider avec l’entrée en vigueur du nouvel horaire ferroviaire.
Cet arrêt et - dans la meilleure des hypothèses le retard qui en découlera - reportera peut-être aux calendes grecques la réduction d’une heure du trajet en train entre Lausanne et Lugano. Cela reportera aussi la diminution tant attendue des interminables bouchons routiers au sud du Tessin et le transport direct et rapide des millions de visiteurs attendus pour l’Expo 2015 de Milan.
Nicole Della Pietra/oang

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