La conseillère nationale Doris Fiala (PLR/ZH) est accusée de plagiat pour un travail de master qu'elle a réalisé pour l'EPFZ. Elle reconnaît avoir "bâclé" la citation de certaines sources mais nie avoir triché.
Un employé en informatique de l'Université de Zurich a découvert des irrégularités dans le travail de MAS de formation continue à l'EPFZ que la conseillère nationale Doris Fiala (PLR/ZH) a rendu en 2010, a indiqué Roman Klingler, porte-parole de l'EPFZ. Il confirmait une information révélée mardi par la "NZZ" et le "Tages-Anzeiger". L'employé a utilisé un programme de détection de plagiats.
"Je pourrais m'arracher les cheveux", a confié mardi la politicienne zurichoise. "Après coup, je me demande pourquoi je n'ai pas utilisé moi-même un programme de détection de plagiats. J'aurais alors découvert les défauts de mon travail à temps", commente-t-elle, tout en rejetant les accusations de tricherie des deux journaux.
"Je n'ai pas voulu tricher"
Doris Fiala "regrette" avoir "apparemment travaillé à la va-vite dans l'usage de sources" dans certaines pages de son travail. "Je n'ai pas voulu tricher. Je n'ai tout simplement pas été assez précise et systématique."
Portant sur la politique de sécurité, le travail de la libérale-radicale compte 193 pages. Elle l'a documenté avec seize liens internet, 28 indications bibliographiques et 69 notes mentionnant ses sources, affirme-t-elle.
ats/vtom
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