La police zougoise est critiquée pour avoir tardé à réclamer des images de vidéo-surveillance qui auraient pu fournir des informations précieuses pour retrouver l'étudiante danoise introuvable depuis mardi dernier.
La police zougoise est montrée du doigt dans l'affaire de la disparition d'une étudiante danoise de 20 ans la semaine dernière. Elle n'a pas réclamé aux CFF les images de vidéo-surveillance dans les trois jours suivant la disparition. Résultat: ces dernières ont été effacées après 72 heures, conformément à la loi.
La police n'a effectué sa demande que vendredi dernier alors que la jeune femme est introuvable depuis mardi, indique mercredi Marcel Schlatter, porte-parole de la police zougoise. Il confirme une information révélée par la Neue Zuger Zeitung.
Un avis de disparition a été lancé jeudi dernier pour retrouver l'étudiante qui vit en Suisse depuis l'âge de 12 ans. Lire: Une étudiante danoise a disparu depuis cinq jours en Suisse centrale
"Clarifications internes" au sein de la police
Les images vidéo auraient pu donner une indication du chemin qu'elle a parcouru après avoir quitté son appartement zougois. Le jour de sa disparition, la jeune femme étaient en effet censée se rendre à l'Université de Zurich en train.
Les raisons de la "panne" d'efficacité de la police cantonale font désormais l'objet de "clarifications internes". La gare de Zoug ainsi que les trains RER sont équipés de caméras de vidéo-surveillance, précise Reto Schärli, porte-paroles des CFF. Il n'en existe en revanche pas dans les trains grandes lignes.
Les recherches pour retrouver l'étudiante portée disparue se poursuivent. Des chiens policiers et un hélicoptère ont notamment été engagés, ainsi que des bateaux sur les lacs de Zoug et d'Ägeri, sans succès pour l'instant.
L'affaire a poussé plusieurs journalistes de Copenhague à se rendre dans la région.
ats/jgal
0 comments:
Post a Comment