Le gouvernement nidwaldien fait savoir qu'il n'est pas fondamentalement opposé à la suppression de l'enseignement du français à l'école primaire.
En décembre 2012, deux parlementaires UDC ont déposé un postulat au parlement nidwaldien pour exiger la suppression de l'enseignement du français à l'école primaire. Le texte a été signé par 24 autres élus.
L'exécutif recommande au Parlement d'accepter le postulat afin d'évaluer la question. Il demande un rapport sur les expériences réalisées et il va aussi prendre l'avis des autorités scolaires et des enseignants.
Pour les auteurs du postulat, il faut supprimer le français au profit des mathématiques, de l'informatique, des sciences naturelles et des technologies.
Débat récurrent
Le débat sur l'enseignement du français à l'école primaire n'est pas nouveau à Nidwald. En 1996, le canton a introduit le français en 5e année. En 2004, avec l'introduction de l'anglais dès la 3e année, le français est devenu une branche à option.
En 2005, il a même disparu des programmes. En 2007, le Parlement a accepté de le réintroduire en primaire. Depuis 2008, les petits Nidwaldiens apprennent l'anglais dès la 3e année et le français dès la 5e.
ats/pym

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