L'homme qui a tué trois collègues de travail fin février à Menznau (LU) est mort au cours d'un corps-à-corps qui l'a opposé à un collègue qui a tenté de le maîtriser.
Selon le Ministère public lucernois, le tireur de Menznau est mort dans un corps-à-corps avec un collègue. On ignore toutefois pour l'instant si l'homme de 42 ans s'est suicidé ou si le coup de feu qui l'a atteint à la tête est parti de manière accidentelle.
Un collègue de travail a attaqué le forcené qui a tiré au moins 18 coups de feu et tué trois employés dans le bâtiment de la cantine de l'entreprise Kronospan. Pour ce faire, il s'est aidé d'une chaise, a expliqué jeudi le chef de la police criminelle lucernoise Daniel Bussmann aux médias réunis à Lucerne.
Lorsque le collègue a tenté de frapper le tireur avec la chaise, ce dernier a tiré sur lui, le blessant à la mâchoire. Malgré tout, le collègue a serré le tireur avec ses deux bras. Lors de ce corps-à-corps les deux hommes sont tombés au sol.
Balle dans la tête
Gisant par terre, le tireur n'a ensuite plus bougé. Un autre employé en a alors profité pour lui asséner un coup de chaise sur le dos.
Le forcené est mort d'une balle dans la tête. Selon les témoins, il tenait l'arme du crime dans la main, avant qu'un collègue ne la jette par la fenêtre.
Le Ministère public ignore pour l'heure si le forcené s'est suicidé ou si le coup de feu qui l'a tué est parti par accident. Aucun indice ne permet de conclure à l'intervention d'un tiers dans sa mort. Une enquête préliminaire a toutefois été ouverte pour élucider les circonstances de son décès. Elle concerne toutes les personnes impliquées dans la phase finale du drame.
ats/hend
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